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24 septembre 2008

J’assume un héritage porteur de notre histoire commune !

"Je veux avant tout être fidèle (...) J'assume tout de notre histoire, Si je deviens premier secrétaire, je porte tout l'héritage de ceux qui m’ont précédé : François Mitterrand, Lionel Jospin, Pierre Mauroy, Laurent Fabius, Michel Rocard,  Henri Emmanuelli, François Hollande ».

C’est avec cette volonté, qu’au conseil national de synthèse Bertrand Delanoë à proposé aux militants sa candidature au poste de Premier secrétaire national.

"C'est la première fois depuis Epinay en 1971 que le parti doit décider à la fois d'une orientation, d'une stratégie, d'une conception du Parti et d'un leader", rappelait hier Harlem Désir.

Bertrand Delanoë précise que nous ne serons pas une motion de ralliement mais de rassemblement et c’est en ces termes qu’il salue la démarche de Pierre Moscovici et ses amis. « Je suis fier de l’arrivée de ces camarades avec qui nous sommes en toute convergence sur le fond. Ils enrichiront notre motion de moyens, de talents et d’ambition collective ».

Et de rajouter «  ceux qui votent pour les cinq autres motions sont aussi importants ». Ils seront des acteurs du débat sur le choix de nos orientations, du choix de l’équipe en responsabilité pour mettre en œuvre ces orientations, du choix des stratégies à prioriser pour y parvenir. Ce sont les militants qui construiront le rassemblement. « Reims sera le congrès de tous les socialistes ».

Ailleurs en toile de fond le rideau se lève au sénat pour une séance à guichets fermés et ce avant même l’arrivée des nouveaux sénateurs.     

A l’affiche : «  Trois jeunots pour un plateau » (le monde du 23/09)

Les acteurs : Jean Pierre Raffarin, 60 ans, Philippe Marini, 58 ans, Gérard Larcher, 59 ans

L’intrigue : Trois sénateurs UMP s’étripent pour atteindre le perchoir et surtout s’honorer de devenir « le second personnage de l’Etat » après le Président de la République. Mais en coulisses Christian Poncelet, 80 ans, président sortant n’a pas renoncé à se représenter …

Pourtant l’audiovisuel français, désormais à la botte sarkozienne, est loin de faire son miel de ce déplorable spectacle.  Son miel c’est tenter de convaincre les Français de la division des socialistes, et  rendre ainsi plus discrètes les arrogances, meurtrières pour les plus fragiles, de ce gouvernement.

Contrairement à l’UMP, le Parti Socialiste aime la Démocratie au point de s’en servir.  Six Motions de » socialistes s’intéressent au sort des Français malmenés par la crise mondiale dans sa dimension sociale, financière, énergétique. Le constat est lourd, 7 millions de Français vivent désormais en dessous du seuil de pauvreté et 1.3 million de salariés pauvres font les frais du temps partiel généré par la flexibilité. La classe moyenne est étranglée par les sacrifices imposés pour nantir toujours plus les « déjà trop riches ». L’atteinte aux libertés, le recul du droit, le monopole sur l’information télévisuelle, le désengagement de l’état sur la culture mettent gravement en danger la cohésion sociale et privent nos compatriotes de toute vision d’espoir.

Alors six motions, c’est un débat qui s’ouvre, porteur d’enrichissement mutuel pour chaque socialiste. Six motions c’est aussi des choix stratégiques d’orientation et d’une équipe pour piloter notre vaisseau socialiste. Il faut le conduire à bon port pour que toutes les agressions de cette Droite sans concession cessent. C’est ça la démarche d’un congrès socialiste.

Six propositions de socialistes, pour construire un vivre ensemble de solidarité respectueux de notre  planète et de chaque homme qui l’habite, pour nous c’est une richesse et nous devons faire passer ce message. Parce que si nous y regardons de plus prés c’est bien chaque socialiste qui s’exprime en son âme et conscience dans son vote de congrès.

Etre démocrate, se servir de la démocratie dans nos fonctionnements internes, où est la division ? Désolée pour la télé mais, contrairement à ce qui se passe à l’UMP, au Parti socialiste ce sont les militants qui opèrent les choix. Le pouvoir est égal pour chacun en toute liberté de conscience de participer à l’élaboration collective d’un parti à la hauteur de nos convictions.

Mais nous devons rénover dans la fidélité à nos choix du passé, essence même de cette famille qui nous rassemble et dont nous sommes fiers. Oui ! Nous sommes fiers d'être socialistes et de pouvoir organiser le rassemblement de la gauche autour de ce grand parti incontournable. Nos choix du passé nous ne devons pas en avoir honte. François Mitterrand à la manœuvre suprême, Lionel Jospin et ce bilan de gauche faut-il en avoir honte au point d’en refuser l’héritage ? Le Parti socialiste ne commence pas aujourd’hui, et souvenons nous que lorsqu’on coupe un arbre de ses racines il meurt.

Mireille Kerbaol conseillère nationale

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