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22 juillet 2009

De quoi parle-t-on ? Qu'on nous donne l'envie !

Trop vieux, plus jeune, plus people, moins ringard.... et les propositions socialistes c'est où dans tout ça ? Si avant de parler d'alliance et de partenaires nous parlions doctrine, choix sociétal, projet humain  ? Voilà 20 ans que l'on ne sais plus ce que veut dire socialisme.... Nous sommes un certain nombre penser que la  simple régle à calcul ne suffit pas à donner   l'envie ... envie ...d'avoir envie... de voter socialiste !   

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire lire le billet de Denis , militant de la 9° circonscription de Gironde ...

Parce que je crois qu'il a raison ...

Pardon Denis pour ton souhait de diffusion restreinte !!!

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22 juillet 2009

Je choisis les propositions politiques

Par Garnier le 21 juil 2009 | en réponse à un blog - (diffusion restreinte)

Bonne lecture de gauche

C’est dramatique. Même les plus convaincus des militants se mettent à penser que pour gagner il faut balayer du modem au NPA.
Est-ce la poule qui a fait l’œuf ou l’œuf qui fait la poule ?
Sont-ce les partenaires qui font l’élection, ou sont-ce les propositions politiques ?
Pour gagner avant tout il faut être audible. Il faut convaincre sur un projet politique qui ne laisse aucune ambigüité sur sa cohérence et son alternative à la politique actuelle. Bien avant les élections on disait que la droite était frileuse et qu’elle n’avait pas de ligne politique. Avec Sarkozy, elle est fière, doctrinale et sa ligne politique est claire.

Je veux un président de gauche, je veux qu’il me donne envie, je veux qu’il porte un programme pour plus d’égalité et pour une véritable République libre et solidaire.

Si j’étais celui-là,

En matière économique :

 Je mettrais en place un service bancaire d’Etat, non seulement au service des entreprises, mais aussi du microcrédit pour les plus nécessiteux, un service qui aurait l’exclusivité de l’épargne populaire (livret A)
 Je limiterais les opérations boursières aux seules utilités de l’entreprise, c’est-à-dire que j’interdirais toutes transactions spéculatives sans valeurs industrielles.
 J’encouragerais l’investissement dans et vers les entreprises,
 Je réduirais les charges qui pèsent sur l’emploi en faisant supporter une partie d’entres-elles sur la transmission du patrimoine qui sera réduit à sa plus simple expression. (L’Etat prendra tout au dessus par exemple de 20.000 euros par enfant)
 Je taxerais les terrains à bâtir pour les aligner sur le prix des terres agricoles, c’est-à-dire que tout ce qui dépasse sera reversé à l’Etat ou aux collectivités territoriales
 J’engagerais une réforme de la fiscalité qui soumettra à l’impôt tous les revenus, travail, stock option, intéressement, rente, retraite, placements, fonciers, allocations, RSA, ….L’impôt sera pour tous, progressif, de l’euro symbolique à 60% des revenus annuels. L’impôt c’est la première des solidarités. Toutes les niches fiscales seront supprimées et feront l’objet de mesures compensatoires directes si nécessaire. L’égalité devant l’impôt devra être la règle
 Le SMIC et les salaires de la fonction publique (seuls secteurs sur lequel l’Etat peut décider) seront augmentés de 10%, dont 5% seront affectés aux comptes sociaux. Ainsi, 50% des augmentations de salaires iront aux comptes sociaux jusqu’au retour de l’équilibre des comptes.
 J’organiserais la durée du travail en 4 jours de 8 heures.
 Le chômage sera indemnisé à raison de 90% du dernier salaire
 ….

En matière sociale :

Les mesures ci-dessus permettront :
- De retrouver l’équilibre des comptes de la nation et de ses comptes sociaux
- De favoriser le retour au plein emploi
- D’assurer la gratuité des soins, de l’éducation et des études à tous les citoyens
- De donner les moyens pour une justice qui est actuellement paralysée
- De remettre en place une police de proximité dans les quartiers
- D’encourager le travail des associations
- De créer des maisons de services publics dans toutes les intercommunalités
- De nationaliser la distribution de l’eau, du gaz et de l’électricité
- De garantir un logement décent à tous et un accès plus facile à la propriété.
- ….
Voilà quelques idées à verser au débat ! Le PS contient à la fois toutes ces propositions et toutes les explications pour dire que ce n’est pas possible !
Si nous expliquons aux Français que l’âge de la retraite doit être reculé, que les charges sont trop lourdes, etc., avant de définir un projet politique, alors oui le PS est politiquement mort !
Si nous avons de l’ambition pour tous à travers chacun, alors nous rassemblerons et nous pourrons tous participer à la réalisation d’un projet alternatif.

A vous de mesurer les écarts! de compléter ou de m'expliquer que ce n'est pas possible..

Très cordialement

Denis GARNIER

9 juillet 2009

François Deluga - La territoriale est à un tournan

François Deluga - La territoriale est à un tournan
Vidéo envoyée par Acteurspublics

Beaucoup d'annonces tendent aujourd'hui à faire disparaître la fonction publique territoriale. Qu'il s'agisse des mesures contenues dans la loi mobilité ou des propositions de loi visant à substituer le contrat au concours, ces projets inquiètent au plus haut point François Deluga, président du Centre national de lafonction publique territoriale, plus que les questions de réorganisation territoriale. François Deluga est président du CNFPT

27 juin 2009

Et si on commençait par des primaires du projet ...

Harlem Désir LE MONDE | 26.06.09

HarlemAprès chaque défaite, le temps de l'incantation revient et les socialistes psalmodient "rénovation, révolution, refondation", autant pour effacer leurs erreurs passées que pour se protéger d'un avenir qu'ils ne parviennent plus à préparer.

Nos fautes et nos insuffisances sont pourtant d'autant mieux connues qu'elles sont collectives : les divisions jusqu'à l'absurde, la confrontation permanente des ambitions, les postures individuelles qui empêchent les positions communes et, partant, le manque de travail, d'imagination et de courage pour renouveler notre vision du monde et nos propositions. Seule une terrible surdité pourrait nous empêcher d'entendre le message de ces élections européennes : nos comportements exaspèrent les Français, qui exigent de savoir de quel projet nouveau et enthousiasmant les socialistes sont porteurs. Ils nous ont intimé l'ordre de changer, et vite. Sans ce sursaut, nous ne susciterons même plus l'énervement de nos concitoyens, nous les laisserons indifférents.

Comme souvent dans les cas de dépression profonde, il n'y a pas d'explication unique. Au-delà de la crise d'identité de la social-démocratie européenne, le PS français reste confronté à une épreuve spécifique, institutionnelle : la Ve République, dont l'avatar le plus récent est l'hyperprésidentialisme de Nicolas Sarkozy. Or, face à la présidentialisation du régime, le PS a glissé vers une forme dangereuse d'alignement : nombre de ses animateurs sont trop souvent liés par un unique point commun, l'ambition présidentielle que chacun se croit fondé à nourrir. Ces présidentiables, ou qui se croient tels, concentrent leur énergie dans la recherche d'un outil qui les départagera dans leur course sans fin, tandis que les militants socialistes devraient se contenter d'attendre le nouveau champion.

En réalité, ce que révèle le débat naissant sur les primaires, ce sont nos faiblesses, et non le début de la rénovation : la paresse intellectuelle, la mauvaise imitation de ce qui se fait ailleurs, l'obsession de nous-mêmes et le goût destructeur pour les affrontements de personnes. Plutôt que d'entendre le message des Français, allons-nous une nouvelle fois nous replier sur notre vie interne, nos procédures et l'exacerbation de la compétition entre les ego ?

Au regard des grands défis de la gauche, les primaires sont finalement assez secondaires, comme l'enseigne l'expérience italienne. Dans un contexte de rassemblement, elles ont vu Romano Prodi l'emporter face à Berlusconi. A l'inverse dans un contexte de division, elles n'ont pas été la formule magique de la victoire pour Walter Veltroni. Les primaires ne sont qu'un instrument alors que le PS a besoin de retrouver une vision.

GUERRES PICROCHOLINES

Car le temps est venu pour le PS de changer. Plutôt que d'inviter les citoyens à prendre part à nos guerres picrocholines, il est primordial de construire un projet de société, radicalement nouveau, pour la France. Il est clair que le PS ne peut préparer 2012 en vase clos et doit s'ouvrir. S'il a besoin de primaires, c'est d'abord de primaires du projet, un grand projet élaboré par tous ceux qui veulent redresser la gauche. A cet égard, il est urgent de casser le mur qui nous sépare des intellectuels, des associations, des syndicats, des énergies de la société, en particulier les jeunes et les classes populaires, dont l'abstention massive est une raison clé du résultat du 7 juin.

Nous devons mettre en débat avec les citoyens les réponses à apporter aux questions essentielles, comme l'invention d'une nouvelle croissance, l'urgence environnementale, la redistribution efficace, la régulation de la mondialisation, le pouvoir dans l'entreprise, le malaise de la jeunesse et la crise de l'école, la société numérique, le nouvel horizon des droits et des libertés.

Notre projet devra, ensuite, trouver à s'incarner. Mais les socialistes doivent se méfier du culte de l'homme providentiel : le bonapartisme de l'UMP est contraire à notre identité et à nos valeurs. Les déconvenues du MoDem montrent les limites des aventures personnelles. Le premier des socialistes pour l'élection présidentielle sera aussi celui ou celle qui, le mieux, aura compris l'absolue nécessité de faire vivre un élan collectif et de lever une armée de talents face à la droite, en particulier en s'appuyant sur une nouvelle génération, à l'image de la société et capable de ferrailler contre l'UMP autant que d'irriguer le parti d'idées neuves. Il n'y a désormais qu'un chemin pour le PS, celui du travail, de l'inventivité, de l'unité et de l'ouverture radicale à la société. La claque du 7 juin ne doit pas nous assommer mais nous réveiller.

Article paru dans l'édition du 27.06.09

21 juin 2009

Cela s´est passé en France l´année dernière

Extrait du Blog D’Alain ANZIANI

Chaque année, la commission nationale de Déontologie dresse un constat des atteintes aux droits fondamentaux dans notre pays. Ce rapport nous donne une vision inquiétante de la « culture des libertés publiques ». Bien sûr, il ne s´agit pas de confondre « des bavures » avec une attitude systématique des forces de l´ordre. Mais, en même temps, comment ne pas constater la fragilité du respect des libertés publiques dans une nation comme la nôtre.

Bien entendu, la commission n´a retenu que les exemples les plus éloquents et les mieux établis.

Cinq jeunes âgés de 15 à 18 ans subissent des violences lors de leur interpellation dans le quartier de la Goutte d´Or à Paris

Dans le quartier de la Goutte d´Or à Paris, des policiers interpellent cinq jeunes âgés de 15 à 18 ans au motif qu´ils les auraient insultés et menacés quelques heures plus tôt, avant de s´enfuir. Les jeunes, allongés face contre terre, ont été frappés, insultés, gazés et laissés au sol les mains menottées dans le dos. Ils restent quarante-huit heures en garde à vue, suspectés d´outrage, d´incitation à l´émeute, de menace de mort sur une personne chargée d´une mission de service public et de rébellion en réunion... Les mineurs n´ont été examinés par un médecin que quatorze et seize heures après leur placement en garde à vue et douze heures après la prolongation de la garde à vue. Ces délais sont d´autant plus inacceptables que deux mineurs avaient reçu des émanations de gaz lacrymogènes et se plaignaient de douleurs diverses.

Les époux N., âgés de 70 ans, fouillés à nu après s´être présentés spontanément à leur convocation, dans le cadre d´une procédure relative à l´utilisation d´un chéquier appartenant à un tiers

La banque remet aux époux N. trois chéquiers, dont deux appartenaient à d´autres clients.  Les époux ne s´en aperçoivent pas et utilisent un des deux chéquiers sept fois en l'espace de six mois avec leurs propres signatures. Le propriétaire du chéquier dépose plainte contre X pour usage frauduleux de moyens de paiement. Les époux sont rapidement identifiés par la police comme étant les utilisateurs du chéquier et sont alors convoqués au commissariat d´Athis-Mons. Dès leur arrivée, ils sont placés en garde à vue ; leurs droits leur sont notifiés, puis ils font l´objet d´une fouille, au cours de laquelle Mme N. a dû se déshabiller entièrement, « soutien-gorge et slip enlevés et fouillés » devant elle par deux fonctionnaires féminins, et M. N. a été palpé alors qu´il se trouvait en slip et tee-shirt. Aucun élément ne justifiait une telle fouille à nu, rien ne laissant présumer que les gardés à vue dissimulaient des objets dangereux pour eux-mêmes ou pour autrui.

M. G.P., en état d´ivresse, pris en charge par des policiers, est amené sur un banc en bordure de Seine. Sans surveillance, il se noie.

Soucieuse de l´état de santé de M. G.P., la compagne de son père, après avoir vainement sollicité le SAMU et les pompiers, appelle le commissariat de police de Corbeil. Trois gardiens de la paix emmènent M. G.P. à bord de leur véhicule administratif. Celui-ci demandant de « ne pas être enfermé », les trois fonctionnaires, afin de poursuivre des activités sans lien avec le service, décident, de concert, de le déposer « dans un coin tranquille où il ne serait pas importuné ». Ils l´asseyent ainsi sur un banc en bordure de Seine. M. G.P. se relève et se dirige vers le fleuve, le gardien S.Z. le rejoint et le fait asseoir à nouveau sur le banc, avant de quitter les lieux. Les trois fonctionnaires regagnent leur service. Quelques instants plus tard, M. G.P. se jette dans la Seine. Son corps sera retrouvé environ un mois après les faits.

B-A.F., 9 ans, interpellé dans l´enceinte de son école suite à une bagarre avec une camarade

Le 12 février 2008, B-A.F., élève en CM1 dans une école élémentaire du 18arrondissement

joue avec sa camarade C., jusqu´à ce qu´ils se disputent. Ils échangent des insultes, B-A.F. donne une gifle à C. La surveillante, Mme R., occupée avec d´autres élèves, n´a pas assisté à la querelle. En sortant de la salle, B-A.F. bouscule C., qui se cogne en tombant. Elle se met à pleurer. Mme R. intervient pour que les enfants se réconcilient. Vers midi, la mère de C. se rend à l´école, parle à Mme R. de l´incident entre sa fille et B-A.F. Elle déclare qu´elle portera plainte. Moins d´une heure plus tard, deux fonctionnaires de police en uniforme attendent B-A.F. dans le bureau du directeur : suite au dépôt de plainte et à la constatation d´une trace rouge sur la joue de C., ils veulent entendre le garçon et la surveillante. Sur ordre du lieutenant K.A., les policiers invitent tous les protagonistes à les suivre au commissariat. Quand la mère de B-A.F. arrive au commissariat, son fils est en train d´être auditionné. De 15h20 à 16h20, l´enfant est à nouveau entendu, en présence de sa mère cette fois. Avant de quitter le commissariat, un fonctionnaire fait entrer B-A.F. dans une cellule de garde à vue vide, en lui disant que, s´il continuait dans la même voie, il y serait enfermé. Le maintien dans les locaux d´un commissariat pendant près de quatre heures, ainsi que la visite d´un local de garde à vue par un mineur de 9 ans, sans l´accord de la mère, pour le dissuader de commettre des actes de délinquance, sont des situations potentiellement traumatisantes pour l´enfant.

Rapport de la Commission nationale de Déontologie de la Sécurité,  2008.

http://www.cnds.fr/rapports/ra_pdf/Bilan_activite_2008.pdf

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21 juin 2009

La burqa et le niqab manifestent la radicalisation d'une frange de l'islam en France

veils4_jpg" Ce n'est pas la femme en burqa qui pose problème, c'est l'emprise de groupes sectaires sur les jeunes ", estime Bernard Godard, auteur de l'ouvrage Les Musulmans en France (Robert Laffont, 2007). " D'un point de vue sociologique, le salafisme relève bien d'une organisation sectaire, confirme M. Amghar. Ses membres ne reconnaissent pas les valeurs dominantes de la société ; ils excommunient les autres formes de l'islam ; ils s'appuient sur un leader charismatique porteur d'un savoir religieux et s'en remettent à un système divin. Souvent issus de ghettos sociaux ou économiques, ils vont, avec leur pratique religieuse, au bout de la logique "vous m'excluez, je vous exclus". "

Mais, au-delà des possibles atteintes au principe de laïcité induites par ces groupes, la radicalisation d'une frange de musulmans vivant en France, dont le nombre est évalué à quelques milliers, pose des questions à l'islam organisé. Cet islam " du juste milieu " voit rarement d'un bon oeil le développement des pratiques salafistes et s'inquiète du dynamisme de ce mouvement en termes de réislamisation des jeunes générations, y compris dans des petites villes de province. " S'ils veulent un islam adapté à la vie en France, c'est aux musulmans eux-mêmes de faire le ménage, estime un spécialiste de l'islam. Mais face aux salafistes, certains souffrent d'un déficit de légitimité religieuse. " Et, en réponse au problème posé par la burqa, préfèrent insister sur le caractère marginal ou non religieux de cette pratique.

20 juin 2009

La persistance de la discrimination dans la vie quotidienne reste un problème majeur.

Droits de l'homme
> « Rapport annuel sur les activités de l'ECRI couvrant la période du 1er janvier au 31 décembre 2008 », Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (Conseil de l'Europe), mai 2009

La persistance de la discrimination dans la vie quotidienne reste un problème majeur. Malgré les avancées sur les plans législatif et politique, la discrimination reste largement répandue dans des domaines importants, tels que l’emploi, l’éducation, le logement et la sante. Entre autres instruments utiles pour lutter efficacement contre la discrimination raciale, l’ECRI préconise depuis longtemps la collecte de données statistiques pertinentes ventilées par motif, tel que la nationalité, l’origine nationale ou ethnique, la langue et la religion, afin d’avoir une image plus complète de la situation et de pouvoir adopter et évaluer les politiques antidiscriminatoires sur une base plus rigoureuse. Elle se félicite que la nécessite de telles données statistiques soit de plus en plus reconnue par les Etats membres, dont certains ont commence a introduire ce type d’outils ou a y réfléchir.

Il ne suffit pas de déclarer la discrimination illégale. Il faut également la combattre dans la pratique. Aujourd’hui encore,  l’égalité véritable est loin d’être une réalité universelle. A cet égard, l’ECRI note le débat en cours sur la nécessite ou non d’introduire des mesures spécifiques en faveur de groupes minoritaires. Elie souligne que l’action positive, consistant en des mesures spéciales temporaires, destinées a remédier a des situations d’inégalité et de discrimination de fait, ne constitue en aucun cas une forme de discrimination. L’ECRI est consciente de L’importance de la question et invite les Etats membres a continuer d’examiner les circonstances dans lesquelles une telle action serait appropriée, la forme qu’elle devrait prendre et les principes qu’il conviendrait d’observer afin que l’action positive contribue a atteindre une égalité veritable.

20 juin 2009

" Nous cherchons encore un successeur à Lionel Jospin ...

PS : un rapport propose d'organiser des " primaires ouvertes " en 2011

La commission Montebourg définit les modalités d'une consultation étalée sur cinq mois

C'est au " peuple de gauche " de désigner le candidat qui portera ses couleurs à la présidentielle de 2012. Tel est le message du rapport remis, jeudi 18 juin, par Arnaud Montebourg, secrétaire national à la rénovation, à Martine Aubry première secrétaire du PS. Ce document presse le parti d'organiser " des primaires ouvertes et populaires " en constatant l'impasse dans laquelle il se trouve.

" Nous cherchons encore un successeur à Lionel Jospin( nos institutions  ne choisissent pas ebtre nos talents , elles nous broient nous broient..... (...) aucun leader naturel ne s'est imposé et nos institutions ne permettent pas de choisir entre nos nombreux talents ; au contraire elles les broient ", constate le rapport rédigé par une commission rassemblant les diverses sensibilités du PS. " Comme le montrent les élections européennes, il y a une majorité progressiste mais la faiblesse de leadership socialiste et la fragmentation de notre camp donnent la victoire à l'UMP ", souligne encore le texte. 

La commission propose qu'une charte définisse " à froid " les règles du jeu d'une primaire élargie à tous les sympathisants de gauche. Seraient mises en lice des personnalités issues du PS et d'autres, présentées par des organisations appartenant à " la gauche de gouvernement " (Verts, PCF, Parti de gauche, Parti radical de gauche, Mouvement républicain et citoyen).

En pratique, seraient constituées des listes électorales sur lesquelles viendraient s'inscrire les citoyens qui le souhaitent, en versant une contribution de un ou deux euros. Les votes, organisés par les militants PS sous le contrôle d'un comité d'organisation et en présence d'huissiers de justice, se tiendraient le dimanche sous de vastes tentes installées devant les bâtiments publics. Si l'on se réfère aux primaires organisées à l'étranger, quelque 10 % du corps électoral - soit 4 millions de personnes - serait susceptible d'y prendre part.

Ce " grand exercice de participation populaire ", aux allures de marathon, débuterait en février 2011 par une phase dite " d'éliminatoires " de quatre mois. S'il décidait de se porter candidat, tout membre de la direction du PS - y compris son numéro un - devrait se mettre en congé de ses fonctions. Afin de donner leurs chances à " des candidats nouveaux, différents ", les conditions de parrainage seraient souples.

Un premier vote éliminatoire serait organisé dans dix départements et permettrait de retenir les candidats ayant dépassé le seuil de 5 % des voix. Un second tour aurait lieu dans vingt autres départements et fixerait la barre à 10 %. Le troisième tour serait organisé dans les départements restants ; seuls les concurrents ayant dépassé 15 % des votants seraient habilités à se présenter au premier tour de la " grande " primaire. La finale opposant les deux derniers candidats aurait lieu en juin 2011. Elle serait suivie, selon l'exemple des Etats-Unis, par une convention de " réunification ", propose le groupe de travail qui multiplie les références à la campagne de Barack Obama.

" UN MYTHE "

La commission dénonce " le mythe selon lequel le programme présidentiel est élaboré collectivement par le parti et que l'on choisit ensuite un candidat pour le porter ". Les primaires, assure-t-elle, auront " pour effet salutaire de libérer le travail sur le projet " en permettant de " trancher la ligne politique " du parti.

Commandé par la direction du PS, ce rapport dessine un accord majoritaire. Christophe Borgel, le secrétaire national aux élections, qui représentait le courant de Martine Aubry a voté pour, tout en précisant qu'il ne " se prononçait pas sur les modalités concrètes d'organisation ". Le représentant de François Hollande n'a pas pris part au vote alors que celui de Laurent Fabius était volontairement absent.

Les partisans d'un système de primaires veulent maintenant faire pression sur la direction du PS. Le rapport fixe " un préalable : arrêter maintenant, avant la fin 2009, le principe et les modalités de la primaire présidentielle ". Reste à convaincre la première secrétaire. Lors du bureau national du 16 juin, Martine Aubry avait annoncé que la discussion sur les primaires n'aurait lieu qu'en juin 2010, dans le cadre d'une " convention de la rénovation ".

Jean-Michel Normand

Sur lemonde.fr

Lire le rapport intégral.

10 juin 2009

Le Parti Socialiste a besoin d'une refondation !

France Inter - Martine Aubry
Vidéo envoyée par franceinter

Nicolas Demorand reçoit dans le 7/10 de France Inter, Martine Aubry (PS) (8h20 - 08 juin 2009).

5 juin 2009

« Un programme, une majorité et un candidat pour changer l’Europe »

Déclaration de personnalités de la famille socialiste et social-démocrate

Signataires :

Felipe GONZÁLEZ, ancien Président du Gouvernement de l’Espagne, Lionel JOSPIN, ancien Premier Ministre de la France, Paavo LIPPONEN, ancien Premier Ministre de la Finlande, Aleksander KWASNIEWSKI, ancien Président de la République de la Pologne, Gerhard SCHROEDER, ancien Chancellier de l’Allemagne, Constantino SIMITIS, ancien Premier Ministre de la Grèce, Mário SOARES, ancien Président de la République et Premier Ministre du Portugal, Franz VRANITZKY, ancien Premier Ministre de l’Autriche


150px_PSE_nouveau_logoLa crise en cours a ouvert une période de choix historiques. Elle peut conduire soit à une dépression avec chômage de masse mêlée à un repli économique et politique, soit à une opportunité unique de faire émerger un nouveau modèle de croissance fondé sur plus de justice sociale et le développement durable, et lié à une réforme de l’ordre international.

Les socialistes et les sociaux-démocrates ont une responsabilité centrale face à ces choix historiques. C’est à eux de présenter des propositions pour cette transformation. C’est à eux de lutter pour le leadership au niveau national, européen et international.

C’est pourquoi les prochaines élections européennes sont particulièrement décisives. Les socialistes et les sociaux-démocrates ont déjà été capables de présenter un plan pour surmonter cette crise qui définit une vraie alternative et qui montre pourquoi une solution durable exige une Europe plus forte, capable d’éviter le chômage de masse, de coordonner la relance économique, de réformer le système financier, de promouvoir une croissance verte et intelligente et de s’affirmer comme un véritable acteur global dans la réforme de l’ordre mondial.

L’alternative socialiste et sociale-démocrate est claire. Il faut maintenant la traduire dans les meilleurs résultats électoraux en vue de renforcer la présence des socialistes et des sociaux-démocrates dans les institutions européennes, pas seulement dans le Parlement Européen mais aussi dans la Commission et au Conseil.

Le Parti Populaire Européen (PPE) a déjà présenté son candidat officiel pour la Présidence de la Commission européenne. C’est avec espoir que les socialistes et les sociaux-démocrates et beaucoup d’autres progressistes attendent un candidat provenant du Parti Socialiste Européen, le seul parti européen qui peut disputer le leadership au PPE. Dans la situation économique et politique présente, une nouvelle majorité peut naître au Parlement Européen, créant une vraie chance pour un candidat du Parti Socialiste Européen.

C’est dans ce but que nous adressons cet appel aux socialistes et aux sociaux-démocrates, sur la base de notre responsabilité historique commune, afin que ce pas fondamental soit franchit.


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http://international.parti-socialiste.fr/


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