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8 novembre 2008

Pourquoi nier que je suis un peu triste ?

oBertrand Delanoë  RTL Soir


Ce qui se joue c’est la course au titre de chef de l’opposition. Première manche et vous faites 2ème...

"Je fais deuxième mais ce qui se joue, ce n’est pas le leadership, c’est la réponse des socialistes français aux citoyens dans cette période de crise. Quel parti d’opposition sommes nous, quelle efficacité, quelle vérité nous transmettons, et donc quelle utilité nous avons pour les citoyens ?"

Vous étiez favori pendant toute la campagne, vous arrivez deuxième, êtes-vous déçu ?
"Il ne faut jamais être favori, c’est la preuve. Oui je suis un peu déçu parce que je crois dans mes convictions, que la démocratie française a besoin d’un parti socialiste fort, moderne, inventif et efficace. En tout cas mes convictions pour mes idées restent entières, mon engagement reste entier et je vais essayer de contribuer à un rassemblement des socialistes (...)"

Etes vous prêt à travailler avec Ségolène Royal ?
"Moi je suis prêt à travailler avec tous les socialistes, sans aucune exclusive. Je prend acte du vote, Ségolène a fait 29%. Il y a 100% qui doivent être pris en compte, et c’est elle qui arrive en tête, c’est un fait politique. Ce sont mes idées que je veux mettre au cœur de ma démarche de contribution au rassemblement. Les citoyens ont envie de comprendre ce que leur proposent les socialistes. (...)."

Ségolène Royal a-t-elle une légitimité pour devenir Premier secrétaire ?
"Mais tous ceux qui seront candidats ont une légitimité. Ségolène a une légitimité de 29%, d’autres de 25% ou de 24%, de 19%... de toute façon il faudra 50%."

Vous serez candidat ?
"J’étais candidat, je peux l’être mais je n’en fais pas du tout une question de personne. Je ne veux pas être un problème, je veux contribuer à une solution et pour le moment ce qui m’intéresse c’est la solution par le fond : c'est-à-dire le projet, l’action que nous menons pour ce pays.  Je suis un militant parmi les militants, prêt à donner beaucoup de mon temps et de mon énergie, mais ce n’est pas une question de responsabilité ou de pouvoir."

Vous êtes prêt à être candidat, ou à mettre votre candidature de côté ?
"(…) je suis disponible d’abord pour les idées, pour l’engagement, pour le rassemblement, pour l’ambition collective. Je sais que j’ai fait 25% et pas 29%."

Avez-vous parlé avec les autres ?
"J’ai parlé aujourd’hui avec Ségolène Royal, avec Martine Aubry et avec Benoît c'est dans quelques instants."

Avec lequel êtes vous le plus prêt à vous entendre ?
"On a des liens, des proximités, des différences, de toute façon il faut qu’on passe par-dessus tout ça pour savoir si on veut vraiment servir ce que nous sommes ensemble, mais avec un souci de vérité. Je ne veux pas de combinaison, pas d’arrangement tactique, je veux quelque chose de sincère sur le fond."

Pas de front anti-Ségolène alors ?
"Ni anti-Ségolène, ni anti-Delanoë, ni anti-Martine, ni anti-Benoit, un front pour les français, et pour les valeurs de la Gauche."

Vous avez dit que vous étiez déçu, c’est un échec personnel pour vous ?
"Il y a de ça. Ca me peine un petit peu parce que je crois en ce que je fais, et pour celles et ceux qui se sont engagés avec beaucoup de force autour de la proposition politique que je faisais. Mais mon engagement, ma volonté de servir, ne sont absolument pas entamés. Pourquoi nier que je suis un peu triste ? Oui, je le suis un petit peu mais ce n’est pas grave, ça passera."

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